Fortaleza, Belem et Oiapoque…
À 12h de bus de la ville la plus orientale des amériques (Joao Pessoa), Fortaleza. J’y arrive à 6h du matin avec une bonne petite grippe et m’installe dans un quartier proche de la plage afin de faire une petite sieste réparatrice. Proche de la plage ne veut pas dire luxueux. j’ai dû enjamber 3 cadavres imbibés et je me suis fait attaquer par 3 petits morveux armés de lattes de bois. Malheureusement pour eux, je suis assez désagréable lorsque je suis malade et ils sont partis bredouilles!
J’ai retrouvé sur place Elisiane (une amie d’internet) et l’une de ses copines pour visiter la ville. Au menu, plages, monuments, musées et resto!. Bref, si les plages sont jolies, pas de quoi s’enthousiasmer devant une ville qui ressemble trait pour trait aux grandes agglomérations côtières occidentales!.
3 jours plus tard, direction Belem, fameuse citée amazonienne autrefois richissime grâce au caoutchouc. 26h de bus plus tard donc me voici arrivé. Et en effet, le choc est au rendez-vous. Une chaleur étouffante, des étalages de fruits multicolores, une végétation luxuriante, des gens souriants, un joli quartier colonial, un fleuve envahi de petites embarcations typiques de l’Amazonie… mais aussi une quantité de moustiques assez incroyable!
Je passe la première nuit en auberge et les 3 suivantes dans la famille de Lana, ma couchsurfeuse. En leur compagnie j’ai pu visiter les 4 coins de la ville, faire de belles petites soirées bien arrosées, rendre visite à leur famille habitant une petite île située en face de Belem (où nous avons coupé, préparé et dégusté de l’açai, cette baie locale, symbole de la région et du pays)…mais également assister à un concert du célèbre Gilberto Gil !!!!!!!! Incroyable.
La fin du voyage approchant, il m’était impossible de rejoindre Macapa en bateau (24h). L’avion a donc eu ma priorité (50 min)… no comment! À peine arrivé et après avoir rencontré Jérémy et Florian, nous prenons un bus pour Oiapoque, à la frontière avec la Guyane.
Après être resté embourbé 5h sur les routes amazoniennes (enfoncé jusqu’aux fenêtres!!!), on arrive dans ce paisible village. Bringues, barbecues, billards, dominos, glandage et même pêche ont rythmé nos 3 dernières journées brésiliennes.
Le 10 au matin, départ en pirogue pour St Georges, ville guyanaise de l’autre côté du fleuve d’où je prends un taxico direction l’aéroport Rochambeau…sans passer par Cayenne!
Arrivée 8h30 à Paris Orly où me récupère Olivier.
Ça y’est le voyage est fini…
no mames, no sabia que tenias un blog!
que chido que viajaste tanto.
ya vi que eres en africa,
aprovecha lo mucho.
te mando abrazos!
Ça fait plaisir d’avoir de tes news!! et oui, après 4 ans à vivre au Mexique… nous avons entrepris un petit tour d’Afrique sur 1 an ;.). et toi, que deviens-tu?