À la question comment préparer au mieux un tour du monde, nous n’avons pas trouver meilleure réponse qu’un petit échauffement d’une semaine dans le centre du Mexique!
Et quel échauffement messieurs dames! Nous avons eu plein la vue (gros coup de coeur pour la ville de Guanajuato!!!)
Arrivée jeudi après-midi à l’aéroport de Guadalajara. Location de voiture au terme de tumultueuses négociations à cause des sempiternelles arnaques des agences (assurance Full… mais sans bris de glace… pas folle la guêpe, au vu des nombreux nids de poule qui jalonnent les routes de Jalisco). 1h à tourner en rond dans la ville, la faute à un GPS iPhone n’étant pas des plus performants et à notre sens de l’orientation encore en rodage!
Ça y’est, nous arrivons enfin chez Rodrigo! Rodrigo, c’est le cousin de Yann, l’un des nouveaux proprios du Pinche Francés. Rodrigo, c’est surtout un mec en or, qui, après avoir passé une après-midi ensemble à Ensenada, nous a ouvert les portes de son somptueux apart’ de Zapopan à Guadalajara et nous en a laissé les clés, pendant que lui partait vers d’autres horizons durant quelques jours. Nous avons toutefois profité de cette première soirée pour sortir tous les 4 (en compagnie de Lorena, sa copine) et visiter Guadalajara by night! Petit détour par la fameuse cantina La Fuente et par le restaurant Karne Garibaldi pour sa réputée “carne en su jugo”. Pour l’anectode, La Fuente affiche glorieusement au dessus de son bar une bicyclette des années 50 ayant été laissée comme garantie par un “borracho” dans l’attente de régler sa dette. Ladite dette n’ayant jamais été payée, la bicyclette a été littéralement envoyée au clou! Karne Garibaldi n’est pas en reste! Le restaurant est en effet listé dans le Guiness Book des records pour le temps de service le plus rapide au monde!
Après une bonne nuit de sommeil, grosse journée de visite de Guadalajara. Au programme: musées (celui de l’Hospicio Cabañas est vivement recommandé!), visites d’édifices anciens, repas dans le plus grand marché d’Amérique latine, j’ai nommé San Juan de Dios, passage au Consejo Regulador del Tequila pour poser quelques questions relatives à un projet futur et nouvelle perte du sens de l’orientation pour retrouver le chemin de l’apart! Sans oublier bien sûr le passage obligé à la “Plaza de las 9 esquinas” pour savourer une excellente “birria de chivo” ainsi que la visite du cimetière de Belén, à 22h, sous les ordres d’un guide friand d’histoires de fantômes et autres légendes mystiques entourant ce funeste site. (cette attraction étant désormais devenue populaire, il vous faudra vous armer de patience pour obtenir un billet (prévoyez 2 heures minimum!).
Samedi. réveil aux aurores pour décoller direction Tequila. Enfin, quand je dis décoller, c’est à prendre au second degré… il est en effet important de noter que la voiture louée n’est autre qu’une Renault Logan (en Amérique latine, les voitures Dacia sont commercialisées sous la marque Renault). Pour connaître notre itinéraire et nos visites, je vous invite à cliquer ICI. Il s’agit de mon blog consacré au Tequila et au Mezcal qui relate en détail, et en vidéo, notre visite de la casa tequilera José Cuervo!
Dimanche, direction Tlaquepaque et Tonala, à l’est de Guadalajara pour profiter de l’artisanat et des festivités du fameux Día de muertos (le 2 novembre). Altares (sortes de podiums érigés en honneur aux défunts et étant composés de photos, aliments et objets appréciés de la personne disparue), fleurs, catrinas (la fameuse dame-squelette somptueusement vêtue et maquillée), mariachis et même rituels pré-hispaniques impressionnants réalisés par une cinquantaine de danseurs coiffés de plumes toutes plus colorées et imposantes les unes que les autres! Une journée véritablement mémorable!
Lundi matin, en route pour Guanajuato, à quelques 3 heures de voiture. Petite parenthèse pour pousser un coup de gueule aux autoroutes de la région: près de 500 pesos (28 euro) pour à peine 200 km de routes payantes. Mais une fois arrivés, autant dire que l’on ne regrette pas la dépense! Cette ville est tout bonnement magique! Il s’y dégage une “onda” des plus agréables, où se conjuguent culture mexicaine (au niveau des arts notamment avec la maison de Diego Rivera ou encore avec le famosisimo festival du Cervantino), architecture coloniale omniprésente, urbanisme unique (aux kms et kms de voies souterraines s’ajoutent des centaines de callejones (petite ruelles) dont le plus petit ne mesure pas plus de 58cm et le plus connu porte le joli nom de “callejón del beso”) et ferveur étudiante des plus décomplexées. Bref, une combinaison idéale pour une ville à taille humaine qui affiche un climat clément et une économie florissante. Les photos parlent d’elles mêmes! Petite ombre au tableau: les tours opérators qui nous ont fait perdre plusieurs heures et quelques centaines de pesos pour des anêries que je ne prendrai même pas la peine de passer en revue. Nous étions tellement exaspérés que nous avons même “séché” la dernière étape du tour, et pourtant la plus importante selon les guides: Le musée des momies. En compagnie d’un couple equatoriano-colombien, nous avons bifurqué sur notre gauche pour tomber… comble de bonheur… sur le cimetière municipal, en plein jour des morts!! Saisissant. Impressionnant. Nous y sommes resté une bonne heure où se sont mélangés foule de sentiments: joie, tristesse, curiosité, émerveillement, respect… Une “école buissonnière” que nous ne regrettons, vous l’aurez compris, pas le moins du monde!
Afin de nous remettre de nos émotions, petit verre au FBI (Famoso Bar Incendio) vieille cantina aux tarifs dérisoires (verre de mezcal à 15 pesos soit 80 cts d’euro) et aux toilettes bien en vue comme le montre la photo!!!
Après avoir descendu quelques bières (pour moi) et quelques mezcals (pour Astrid), nous nous séparons de nos amis sud-américains et faisons route vers les hauteurs de la ville, où nous attend Mau, el Papi, notre voisin ensenadense pendant près de 3 ans et qui se meurt au fond de son lit, malade comme un chien!
Qu’à cela ne tienne, luttant contre la nausée, il assumera à la perfection le rôle de guide toute la journée de mardi. nous amenant vers la cierra ou nous faisant visiter le musée de l’Alhondiga de Granaditas, édifice rendu célèbre pour le rôle central qu’il joua dans les prémices de l’indépendance mexicaine, en 1810.
Le soleil se couche. Après un “fuerte abrazo” al Mau, nous reprenons la route direction Guadalajara où nous attend une dernière journée de vacances. Celle-ci sera destinée à la laguna de Chapala avec la visite de sa ville éponyme et du petite village de Ajijic, réputé pour sa colonie américano-canadienne de retraités, ses murs colorés, ses nombreuses galeries d’art et son climat des plus agréables (le deuxième meilleur au monde selon un serveur quelque peu chauvin…).
Il est tard. le soleil a depuis longtemps fait place à l’obscurité. Nous rendons la voiture. enregistrons nos bagages et nous dirigeons vers la salle d’embarquement numéro 11, d’où nous nous envolerons pour retrouver une certaine routine… du moins pendant un mois…
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