Togo… Une grosse semaine et puis s’en va!
Arrivés lundi 28 mars à 9h (avec bien entendu un léger retard…), nous posons pied en terre togolaise. À l’aéroport de Lomé.
Mike nous récupère et nous emmène, avec une extrême gentillesse, au domicile de Christian où Lucie, la gouvernante des lieux nous attend, petit déjeuner déjà servi!
Christian, c’est un ami de longue date de Jean-Da, l’oncle baroudeur de la famille Chabannes. Il y a de ça une vingtaine d’années, ils faisaient venir, ensemble, voitures et camion de France, jusqu’au Bénin. Si Jean-Da est depuis rentré en France, Christian s’est définitivement installé en Afrique de l’Ouest, à Lomé, où il a diversifié, avec succès, ses activités.
Christian étant en déplacement lors des premiers jours de notre venue, nous prîmes la décision de visiter la capitale. En toute franchise, la ville n’a rien d’exceptionnel, à ceci près qu’elle semble être de taille humaine, et le fait qu’elle soit côtière mais aussi frontalière avec le Ghana (un simple grillage sépare les deux pays) lui confère un caractère festif et multi-culturel.
Au cours de notre tour de la ville, nous apprenons que le match TOGO-TUNISIE comptant pour la qualification de la CAN 2017 est programmé pour le lendemain. Ni une ni deux nous achetons les billets puis nous regagnons la maison où nous attendent Lucie, ainsi que Vanessa et Esther, les filles de Christian. Un bon dîner et au lit!
Jour de match. Une super ambiance au stade de Kegué! Et pour cause, la star locale, Adebayor, revient en sélection afin d’aider les éperviers à vaincre les aigles de Carthage. Alors autant être honnête, le niveau de jeu affiché par les 22 acteurs de la rencontre frôle le néant. Pour les adeptes de la L1, ça se rapproche du style de jeu prôné par l’OM sous l’ère Michel… et c’est pas peu dire! Mais alors niveau ambiance…. Des groupes de supporters déguisés et armés de tam-tams mettaient du rythme, des couleurs et de la vie à cette rencontre décidément bien terne! On en redemande.
Mercredi matin, nous faisons enfin la connaissance de Christian. Il consacrera dès lors son temps libre à nous faire découvrir son pays d’adoption (Lomé, Togoville ainsi que plusieurs villages dont j’ai oublié le nom…) et à partager des soirées arrosées en compagnie de personnes hautes en couleurs (j’en profite d’ailleurs pour adresser mes plus sincères remerciements à Ayité, ancien joueur de tennis pro, responsable de la fédération togolaise de tennis, et prof de tennis en France et au Togo, ainsi que Gérard Bosson, « inventeur du parapente » qui a créé en compagnie de Christian la fédération de parapente du Togo et qui m’a dédicacé son dernier livre).
Il est déjà dimanche. Le temps file à une allure quand on est bien! Nous procédons aux adieux et embarquons au petit matin en direction de Kara, dans le nord du pays. 7 heures plus tard nous y arrivons. Nous vadrouillons à pied et en moto taxi (zem) afin de découvrir les environs et finissons dans un maquis à proximité de l’hôtel. C’est là que nous rencontrerons Rémi, un océanographe français à la retraire vivant à Lomé. Nous entamons la discussion et, de fil en aiguille, il nous propose de nous emmener à Natitingou, au Bénin, pour ensuite faire le parc de la Pendjari ensemble. Pour un coup de chance, c’est un sacré coup de cul! Et c’est comme ça que nous embarquons dès le lendemain en direction du pays voisin!
PS: La connexion internet souffrant de défaillances chroniques, je publie les photos de notre séjour togolais via la plateforme photos de Facebook (pour voir l’album, CLIQUEZ SUR LE DRAPEAU). Les personnes n’ayant pas de comptes Facebook pourront les visionner sans problèmes! Merci de votre compréhension.